La mémoire de l’eau est la théorie selon laquelle toute substance entrant en contact avec l’eau y laisserait une trace. Celle-ci garderait en mémoire les propriétés de cette substance alors même qu’elle n’est plus présente dans l’eau.
Cette découverte fut annoncée en 1988 par le chercheur Jacques Benveniste. Son étude montrait que les molécules de l’eau possèdent une forme de mémoire. Même après de fortes dissolutions, la substance en contact laisserait une sorte d’empreinte toujours active mais indécelable et ce, alors même que toute trace physique de la molécule aurait disparu.
C’est sur ce principe même que se base l’homéopathie, soigner un patient en diluant très fortement certaines substances. Si elles n’étaient pas diluées, celles-ci provoqueraient des symptômes similaires à ceux que le malade présente. Ce principe est sujet à controverse pour la communauté scientifique qui considère que certaines réussites de traitements homéopathiques sont en fait liées à l’effet placebo.
Contestées à de nombreuses reprises, les études du Dr Benveniste sont aujourd’hui toujours pointées du doigt, car considérées comme pas assez solides. Il a d’ailleurs été accusé d’avoir des conflits d’intérêts avec le laboratoire Boiron, premier fabricant mondial d’homéopathie. Cependant, d’autres chercheurs aux quatre coins du monde se sont penchés sur la question, comme le docteur Masaru Emoto.
Ce chercheur japonais en médecine alternative a donc mené des études d’observation des cristaux gelés de l’eau. Résultat, les cristaux diffèrent selon la provenance de l’eau. Plus elle est pure, plus les cristaux qui se forment sont harmonieux. Une eau stagnante ne formera pas de cristaux ou ceux-ci seront incomplets ou disgracieux. Selon le Dr Emoto, la musique ou encore nos pensées auraient aussi une influence sur l’eau.
Toutes les énergies qui nous entourent, comme nos pensées, nos émotions et nos paroles émettent des ondes vibratoires. Celles-ci, qu’elles soient positives ou négatives, vont influencer notre environnement, mais surtout notre corps. L’eau mémorise les vibrations auxquelles elle a été exposée. On parle alors de la mémoire de l’eau.
La lumière, les champs électromagnétiques, mais aussi les émotions humaines auraient donc un impact sur la structure de l’eau. Celle-ci réagirait à chaque irritation sans que sa composition chimique ne change. Sachant que nous sommes composés à 70% d’eau, toutes les substances, énergies qui nous entourent agiraient sur notre corps, elles pourraient influencer notre santé et nos comportements.
La mémoire de l’eau est un sujet parmi tant d’autres qui montre les divergences de point de vue entre les scientifiques. J’ai volontairement choisi de ne pas rentrer dans les détails sur son théoricien, les controverses, l’homéopathie, car ce sujet est beaucoup trop vaste et complexe pour en aborder tous les aspects dans un seul article. De même, il y a un côté très spirituel dans cette théorie, qu’un esprit cartésien aura du mal à croire. Cet article se veut simplement être une première approche à la mémoire de l’eau. Posons-nous la question : tout peut-il toujours s’expliquer ? Quoi qu’il en soit, la mémoire de l’eau est une incroyable métaphore à la pensée positive.